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    17 mars 2011

    A quelques jours du vote pour le 1er tour des élections cantonales, le 20 mars, on voit ressurgir au PS, le vieux discours sur le prétendu « vote utile » !

    A cette forme de pression, les quatre organisations (Europe écologie Les Verts, Parti radical de Gauche, Parti de Gauche et Parti communiste membres du Front de Gauche) auraient préféré un vrai débat politique à gauche.

    Or, sur les quatre organisations que nous représentons :

    - le PCF, le PG et le PRG n’ont pas eu de contacts avec le PS,

    - Europe Ecologie Les Verts a proposé que des candidatures communes soient possibles, ce à quoi les négociateurs mandatés par le PS (Rodolphe Challet et Joël Misbert) n’ont donné aucune suite, affichant un mépris courtois et se contentant d’attendre que le reste de la Gauche lui apporte les voix des électeurs au second tour.

    Ce n’est pas par une démarche hégémonique et des tentatives de culpabiliser ou d’effrayer les électeurs que la Gauche se reconstruira.

    C’est en faisant vivre le pluralisme, en confrontant les projets de gauche, en examinant de façon constructive les convergences et les divergences, en respectant le poids politique de chaque mouvement, en cherchant à dégager des positions communes… que la Gauche peut se mettre en ordre de marche pour battre la droite, qu’elle peut se donner le programme répondant aux attentes des citoyennes et des citoyens et faire face aux défis de notre temps.

    Toutes les familles de la Gauche sont légitimes à incarner une partie de ses valeurs et de son l’histoire : nul n’a le monopole de la légitimité à gauche.

    Pour notre part, nous avons une longue habitude du travail en commun dans le respect de la sensibilité de chacun. L’initiative que nous prenons collectivement montre que nous sommes capables d’organiser l’unité d’action à gauche. Nous déplorons les tentatives de faire croire aux électrices et aux électeurs qu’ils n’auraient le choix qu’entre l’UMP ou le PS.

    Nous en appelons aux électrices et aux électeurs. Prononcez-vous en toute indépendance, sans souci des intimidations et des pressions, faites le seul vote véritablement utile : voter pour les idées et les projets qui correspondent à vos convictions et qui apportent de vraies perspectives face aux crises sociales et environnementales.

    Les secrétaires départementaux :

    Pour Europe Ecologie Les Verts, Didier COUPEAU

    Pour le PRG, Olivier POUSSARD

    Pour le PCF et Le Parti de Gauche Membres du Front de Gauche, Jean-Pierre GELOT et Yannick TARDY

    16 mars 2011

     

    Aurélie Filippetti dénonce la «vision dépassée» du PS sur le nucléaire
    La députée et secrétaire nationale du PS à l'Energie appelle les socialistes à «une prise de conscience» et à «enfin changer de doctrine». Libe.fr - 16/03/2011 à 13h02 La députée et secrétaire nationale du PS à l'Energie, Aurélie Filippetti, a déploré mercredi une "vision dépassée" de son parti sur "le risque nucléaire", appelant les socialistes à "une prise de conscience" et à "enfin changer de doctrine". "Je déplore que le Bureau national soit hier soir revenu en arrière sur la proposition de moratoire sur les nouvelles installations nucléaires, sur la prolongation de la durée de vie des centrales, sur la stratégie exportatrice du nucléaire français et sur l'ouverture d'un vaste débat national qui avait été exprimée par Jean-Marc Ayrault", déclare dans un communiqué l'élue de Moselle, qui avant de devenir socialiste a milité chez les Verts. "J'appelle mes amis socialistes à une prise de conscience. Il n'y a aucune indécence à poser la question du risque : s'interroger sur les leçons à tirer n'empêche nullement de ressentir une émotion et une compassion profondes envers le peuple japonais", souligne l'ancienne élue écologiste. Selon elle, le PS "doit enfin changer de doctrine en matière de risque nucléaire et sortir d'une vision dépassée". "Il a trop longtemps sous-traité les questions environnementales aux écologistes. Il est désormais temps de faire la preuve que nous savons travailler ensemble non seulement sur des accords électoraux et des répartitions de postes mais aussi sur la construction responsable d'un avenir énergétique et industriel pour notre pays", plaide Mme Filippetti. "On ne saurait reprocher à ceux qui ont toujours lutté contre le risque nucléaire de manifester aujourd'hui avec une acuité accrue leur inquiétude", ajoute-t-elle en estimant que, "d'un point de vue politique, cela doit être le moment d'une nouvelle page à écrire entre le Parti socialiste et les écologistes". "Montrons aux Français que la gauche socialiste et écologiste sait travailler main dans la main sur des sujets aussi majeurs à l'heure d'une crise inédite", préconise la députée. (Source AFP) 

     

    Combien de catastrophes avant d'agir ? 
    La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme appelle à un grand débat public sur la production et la consommation d'énergie 
    Le drame humain dû au séisme, au tsunami et aux accidents nucléaires qui touchent actuellement le Japon rappelle cruellement la fragilité de l'homme face au déchaînement des phénomènes naturels et à leurs conséquences collatérales. Face à la douleur du peuple japonais, nous ne pouvons qu'espérer que cette nouvelle catastrophe conduise les dirigeants et citoyens du monde à s'interroger sur notre modèle de développement et les choix énergétiques associés.

    Entamer une mutation énergétique mondiale

    Face à des technologies aux impacts lourds sur les hommes et leur environnement, que ce soit le nucléaire avec son lot d’accidents et de déchets, ou les énergies fossiles largement responsables du changement climatique, l’option la plus immédiate demeure la réduction des consommations d’énergie. Combien de catastrophes écologiques, sociales, environnementales – en un mot, combien de catastrophes humaines – devrons-nous encore subir avant d’entamer une mutation énergétique mondiale? 

    Cette tragédie doit nous conduire à nous interroger sur la question plus globale de notre modèle de développement toujours plus énergivore et des réponses que nous sommes capables de mettre en face. Nous ne disposons malheureusement pas aujourd’hui, dans le panel des technologies, de solutions durables en mesure de faire face aux besoins actuels. N’oublions pas que c’est bien parce que nos consommations sont toujours plus importantes que nous avons recours à des technologies à risque. La seule voie possible est donc bien de limiter nos consommations d’énergie et d’engager sur le long terme le développement des énergies renouvelables, afin de diversifier notre bouquet énergétique et minimiser les risques.
    Impulser un réel débat sur l’énergie avec l’ensemble des parties-prenantesLors du Grenelle de l’Environnement, les ONG avaient accepté de ne pas discuter du nucléaire à la condition qu’ait lieu un grand débat sur la production et la consommation d’énergie en France (nucléaire, énergies fossiles, renouvelables). Ce débat n’a jamais eu lieu. 

    Les récents choix du gouvernement français, notamment sur les énergies renouvelables et principalement le photovoltaïque, révèlent l’absence d’une réelle vision en matière énergétique. 

    Comme annoncé par Nicolas Hulot sur France Inter dimanche 13 mars, la Fondation demande que ce débat sur l’énergie soit enfin lancé en France et porté au niveau internationalpar: 

    §  La conduite au niveau européen et mondial d’une vraie politique de l’efficacité énergétique, pour permettre un accès à tous à une énergie durable.

    §  La mise en place d’une gouvernance mondiale de l’énergie, qui doit être impulsée par la France, présidente du G20, afin de mieux gérer les ressources et les risques.

    §  Un débat public mobilisant l’ensemble des citoyens et des parties prenantes en France et en Europe. 

    13 mars 2011

    Réseau "Sortir du nucléaire"
    Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
    http://www.sortirdunucleaire.org/


    Communiqué de presse du 13 mars 2011


    Fusion en cours et risque d'explosion  sur un deuxième réacteur de la centrale de Fukushima - des conséquences gravissimes !

    Selon nos dernières informations, après le coeur réacteur n°1, ce serait au tour du coeur du réacteur n°3 de la centrale nucléaire de Fukushima d'entrer en fusion et de risquer l'explosion.
    Suite à la défaillance des systèmes de refroidissement, les barres de combustibles, qui mesurent 3,71 mètres (1), seraient découvertes sur une hauteur de 3 mètres (2) ! 

    D'ores et déjà, la radioactivité atteint un niveau 400 fois supérieur à la normale à la préfecture de Miyagi, distante de 80 km (3) !

    Les conditions étaient réunies pour une fusion du coeur... d'autant plus que ce réacteur fonctionne au MOX, un combustible extrêmement dangereux à base de plutonium, qui entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques. La toxicité de ce radioélément est redoutable : il suffit d'en inhaler une particule pour développer un cancer du poumon (4).

    C'est une catastrophe majeure qui se profile, alors même que l'agence météorologique japonaise annonce que des répliques séismiques sévères sont à craindre dans les prochains jours ! 

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que 20 des 58 réacteurs nucléaires français fonctionnent également avec du MOX (4), sur les sites de Gravelines, Dampierre, Blayais, Tricastin, Chinon et Saint Laurent.

    Il est urgent de sortir de la folie nucléaire !
    (1) Caractéristiques du réacteur : http://www.insc.anl.gov/cgi-bin/rperl/sql_interface?view=newrx_data&qvar=oracle_id&qval=200

    (2) http://english.kyodonews.jp/news/japan_quake/

    (3) http://english.kyodonews.jp/news/

    (4)http://www.ccnr.org/plute_tox.html

    11 MARS 2011

     

    Communiqué de presse EELV 10 mars 2011

    Réaction aux mesures gouvernementales concernant le solaire Photovoltaïque

    Nous regrettons que les annonces de la baisse des tarifs d'achat aient pour conséquence l'arrêt brusque du développement du solaire photovoltaïque.

    De plus, nous dénonçons les affirmations du gouvernement qui prétend  que nos factures d'électricité explosent  à cause des Energies Renouvelables, et notamment du solaire photovoltaïque, alors  que la CSPE (Contribution au Service Public de l'Electricité ne représente qu'une part infime de cette facture..

    Nous savons tous que c'est la production de l'électricité  nucléaire qui ruine EDF :

    - la non disponibilité des centrales coûte des millions d'€

    - le surcoût de quelques milliards par rapport au prix annoncé des EPR

    - le coût du futur démantèlement des centrales que personne n'est capable d'évaluer actuellement !

     

    Nous savons que pour une  quantité égale d’électricité  produite, le photovoltaïque créé 3 fois plus d'emplois que le nucléaire.  Cet arrêté présenté par le gouvernement  met donc en péril 25 000 emplois dans le secteur du solaire photovoltaïque.

    Nous avons déjà loupé le coche en 1973. Et si,aujourd’hui,  des panneaux proviennent de Chine, c'est bien parce que nos industriels et nos responsables politiques, n'ont pas su anticiper le tournant énergétique, dans le domaine photovoltaïque comme dans  celui de l'éolien et des ER en général.

    Allons-nous continuer à miser de manière irresponsable sur les énergies fossiles en ce début de XXIème siècle ??

    Face aux crises  sociale, économique et climatique que nous traversons, il est URGENT d'économiser les énergies en mettant en place des mesures drastiques au niveau du bâti, des transports, de l'industrie, TOUT en développant un mix énergétique d'énergies renouvelables, comme le solaire, l' éolien, la biomasse,

    afin d'atteindre, comme l'Etat s'y est engagé, les 23% d’ER en 2020.

     

    7 Mars 2011 

    On ne cesse de nous parler de SECURITE !  Le pouvoir dit mettre tout en oeuvre pour nous protéger !  

    Mais l'insécurité n'est pas celle que l'on voudrait nous faire croire ; pour vous en convaincre, cliquez sur le lien ci-dessous.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/ACTUALITE/Environnement/Marie-Monique-Robin-On-nous-empoisonne-!

     

     

    6 mars 2011

    SANTE

    L’espérance de vie en baisse aux US

     D'après une récente étude, l'espérance de vie des Américains est passée de 77,9 ans à 77,8 ans entre 2007 et 2008. Petit accroc passager ou début d'une longue descente aux Enfers ?

     

    L'espérance de vie des Américains a diminué d'un peu plus d'un mois, de 77,9 à 77,8 ans (80,3 ans pour les femmes et 75,3 ans pour les hommes), selon une étude publiée le 9 décembre par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Une première depuis 25 ans. Et ce, malgré une baisse de la mortalité infantile, qui atteint un minimum historique. La différence d'espérance de vie entre les populations blanche et noire est de 4,6 ans, soit une baisse de 0,2 an. Depuis 1970, l'espérance de vie des Américains augmentait en moyenne de 2,6 mois par an.

    Les maladies cardiaques (dues notamment à l'obésité) et le cancer, qui sont les deux principales causes de décès aux États-Unis, représentaient 48% des décès en 2008. Le taux de mortalité a sensiblement augmenté notamment à cause des maladies respiratoires et de la maladie d'Alzheimer (en hausse de 7,5%), de la grippe et de la pneumonie (en hausse de 4,9%), de l'hypertension (+4,1%), des suicides (+2,7%), et des maladies rénales (+2,1%).

    En conclusion, l'étude insiste sur le fait que les Etats-Unis sont bel et bien confrontés à une dégradation générale de l'état de santé de leur population. Et l'avenir n'est pas rose, car tant que les autorités oublieront de se pencher sur les causes des maladies, celles-ci continueront de se développer. Une autre étude publiée hier affirme d'ailleurs qu'en 1998, un homme de 20 ans pouvait espérer vivre encore 45 ans à l'abri d'une maladie grave (maladies cardiaques, cancer ou diabète). Ce nombre est tombé à 43,8 en 2006. Soit une baisse de 1,2 année... en 8 ans !

    [Sources : latimes.com, businessweek.com, latimes.com]

     

     

    le 2 mars 2011 visite de Yannick JADOT (Député Européen du grand Ouest) à NIORT

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